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24 janvier 2009 6 24 /01 /janvier /2009 09:00

En 1925, deux petits garçons font connaissance : l’un est juif et s’appelle Frédéric. L’Allemagne est alors frappée de plein fouet par la Grande Dépression. A mesure que les enfants grandissent, le parti Nazi prend de l’ampleur, jusqu’en 1933, année où Hitler arrive au pourvoir.
Les mentalités évoluent en parallèle : Frédéric et sa famille sont de plus en plus mis à l’écart, jusqu’à ce jour de 1942…

Quelques scènes de la vie de deux garçons, réparties sur plusieurs années, suffisent pour faire comprendre comment les nazis ont mis les Juifs à l’écart en Allemagne et organisé leur extermination, sans leur épargner l’humiliation et la violence.
Le propos de ce roman (traduit en France en 1963) reste toutefois nuancé, le récit montrant bien qu’il fallait appartenir au parti nazi pour accéder à un emploi. Ainsi, le père du narrateur est obligé de s’y inscrire tout en gardant beaucoup de sympathie pour les Schneider.
La fin, brutale, rend bien compte de l’horreur de cette idéologie.

Mon ami Frédéric / Hans Peter Richter ; trad. de l’allemand par Christiane Prélet. – Hachette jeunesse, 2001.
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commentaires

F
Je ne sais plus si j'ai lu ce livre...mais, il me fait beaucoup pensé à "L'ami retrouvé" de Fred Uhlman que j'avais étudié au collège et que j'avais beaucoup aimé et trouvé poignant.
R
<br /> @ Finette : C'est vrai que le thème est très semblable. Ces deux livres sont tous deux très beaux et très tristes à la fois.<br /> PS : J'ai bien reçu ton email. J'essaie de te répondre rapidement.<br /> <br /> <br />