Guy Delisle, après être parti en Corée et en Chine, s’embarque cette fois-ci pour la Birmanie (ou Myanmar). La différence
cette fois-ci est qu’il n’y va pas pour son travail. Il accompagne sa femme qui travaille pour MSF, avec leur fils.
Comme d’habitude, cet album n’est pas un récit linéaire, mais plutôt un journal de bord. De son œil occidental, il découvre et il étudie les mœurs des Birmans. Le décalage entre les deux cultures est parfois énorme, ce qui permet à Guy Delisle de nous faire rire grâce à son regard de “naïf”.
C’est également l’occasion de faire passer des informations sur un pays fort peu connu, car renfermé sur lui-même. Il apporte des connaissances par lui-même, mais également par les rencontres qu’il fait : médecins d’ONG, diplomates français ou étrangers, Birmans avec qui il sympathise…
Ce titre est peut-être un peu moins percutant que Shenzhen et Pyongyang. Je pense que cela est dû au fait que Guy Delisle était cette fois entouré de sa famille et d’un nombre important d’occidentaux. Il n’en reste pas moins que les Chroniques birmanes sont à découvrir, pour leur humour et la découverte qu’elles offrent.

Yaneck 12/01/2010 22:49
Reno 13/01/2010 22:16
Finette 10/01/2010 12:38
Reno 10/01/2010 13:04