Fabrique-moi des ailes de Perrine Luc

Jérôme, jeune cadre  dynamique, s'aperçoit qu'en ce 19 septembre, à 11h30, il a oublié de souhaiter un bon anniversaire à sa soeur Mathilde. Il décide donc de faire un saut chez elle.
En entrant dans la cours de son immeuble, il l'aperçoit tout au bord de la fenêtre du 5ème étage. Le sang de Jérôme ne fait qu'un tour, mais Mathilde rentre et ferme la fenêtre sans l'avoir vu.

Jérôme est tétanisé. A tout juste 24 ans, sa soeur pense-t-elle au suicide ? Il décide de prendre la chose au sérieux et de donner à Mathilde le bonheur qu'elle mérite.
Il va donc tout bouleverser. Annonçant à sa soeur qu'il a décidé de prendre une année sabbatique, il lui propose d'écrire un roman à deux. Mathilde est enchantée et se lance dans l'aventure.

Pour trouver des idées, Jérôme se propose de tenter des expériences originales, en se mettant dans la peau de leur personnage principal. Ce sera l'occasion de belles rencontres et de situations cocasses...

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Pour être tout à fait honnête, j'ai rencontré Perrine Luc dans une soirée. C'est là que nous avons parlé livres et qu'elle m'a annoncé que son premier allait sortir. Quelques mois plus tard, elle m'a demandé si j'étais intéressé de le lire et j'ai dit oui.

Je suis toujours un peu gêné quand une connaissance me demande de lire son texte. J'ai très peur de ne pas aimer. Et quand d'après le résumé, le sujet semblait un peu casse-gueule. Le suicide est un thème délicat et j'ai d'abord cru que j'aurais à faire à une histoire dramatique pleine de pathos. Eh bien ces craintes n'étaient pas fondées.

Il est vrai qu'il y a quelques petites maladresses et que je m'attendais un peu à une fin comme celle-ci. Mais l'originalité de l'histoire, les émotions qui s'en dégagent m'ont convaincu.

La tendresse familial qui est au coeur de ce récit m'a vraiment touché. La relation qui unit Jérôme et Mathilde est vraiment très belle et l'auteur arrive à faire ressortir tout l'amour qui les lie, eux qui ont vécu des épreuves et des drames familiaux.

Et puis Perrine Luc a vraiment un don pour dresser le portrait des personnages. Ils ont vraiment du relief, une histoire et ne sont pas vides. Tous ceux qui croisent le chemin de Jérôme sont plein de vie et d'humanité. Certains sont même très savoureux, comme par exemple Mme Petsec la concierge.

Ce premier roman est donc une bonne surprise, un récit vivant, à la fois léger et grave, que je vous invite à découvrir.

Guilhem a bien aimé aussi, les lecteurs du prix Orange du livre (que je découvre) sont plus partagés.

PS : En cherchant des informations sur l'éditeur, j'ai trouvé cette page sur BlogNot ! Il pourrait donc s'agir d'une édition en partie à compte d'auteur. Mais il est vrai que le travail sur le maquette est très soigné, le papier de qualité et que, côté promo, Perrine Luc était présente au salon du livre de Paris. Un bon travail dans tous les cas.

Fabrique-moi des ailes / Perrine Luc. - In Octavo Editions, 2009.

Comments

[Gil Fonlladosa]

Bonjour,


Tombant par hasard sur votre papier consacré à Perrine Luc, je suis surpris de constater que vous mettez en doute la nature des relations contractuelles entre l'auteur et son éditeur, sur la foi
d'un article d'Audace remontant à 2005 et jamais réactualisé. Depuis janvier 2007, nous publions exclusivement à compte d'éditeur, menant une politique éditoriale active en faveur d'une
littérature populaire de qualité.


Je vous prie donc de bien vouloir supprimer ce post-scriptum, qui porte préjudice à notre maison d'éditions, ainsi qu'aux auteurs qu'elle est heureuse et fière de promouvoir… à compte d'éditeur !


 

[Reno]

Bonjour,


Je vous renvoie à votre commentaire précédent et à la réponse que j'y avais apporté. Il est vrai que je suis en tort, puisque je n'ai pas envoyé l'interview promise. Mais je n'ai pas oublié.


Quant au lien mentionné, si le texte qu'il désigne vous porte préjudice par son ancienneté, pourquoi ne pas contacter l'auteur et à signaler de manière très cordiale que la situation a évolué ?
Je suis persuadé qu'il saura prendre votre demande en considération.


Enfin, je ne supprimerai pas ce post-scriptum. Sur un blog, les commentaires comptent autant que l'article en lui-même. Je suis sûr que vos interventions permettront aux lecteurs de passage par
ici de se faire par eux-mêmes une idée de la situation.


Bien cordialement,


Reno

[Gil FONLLADOSA (Editeur)]

En tant
qu'éditeur, je tiens à rectifier des allégations mensongères qui nuisent gravement à mon travail.
Depuis notre reprise des EDITIONS IN OCTAVO en janvier 2007, la 
Maison s'attache à développer un catalogue de littérature générale de qualité et donne chaque année leur chance à de jeunes talents, de nouvelles écritures, dans le but de faire partager ses coups
de coeurs. 
Membre du SNE, elle propose à ses auteurs des contrats d'éditeur gage de textes intéressants et soignés et s'occupe activement de la promotion de leurs auteurs en participant ou organisant de
nombreux événements.

[Reno]

@ Gil FONLLADOSA :

Bonjour,

Je vous remercie de vous intéresser à mon blog et de réagir à cet article qui vous concerne.

Cependant, votre ton agressif m'a surpris et je le trouve inappropié. Vous parlez "d'allégations mensongères", ce que je trouve exagéré.
Si vous faites référence à cet article, je vous assure que j'ai vraiment apprécié le livre de Perrine Luc et je pense que les éditions In Octavo ont fait du bon travail au niveau de la maquette et
de la promotion du livre.
Si vous faites référence au contenu de l'article de BlogNot !, il ne faut pas confondre "mensonge" et "évolution". L'article date de novembre 2006. Vous dites avoir repris les éditions In Octavo en
janvier 2007. Si la politique de contrat a changé, c'est tout à votre honneur. Et le dire simplement aurait été suffisant.

Personnellement et en tant que lecteur, comme je le disais en réponse au commentaire précédent, c'est le contenu du livre qui m'intéresse et non pas le contrat qui lie auteur et éditeur. Dans le
cas du livre de Perrine Luc, j'ai trouvé sa lecture agréable et intéressante.
Je vais également (re)dire mes impressions sur In Octavo. J'ai commandé le livre directement auprès de vous, pour un prix que je trouve raisonnable, et il n'y a eu aucun souci. La maquette du livre
est agréable et le papier de qualité. La promotion du livre semble bien assurée, puisque Perrine Luc était présente au salon du livre.

Je n'ai donc rien à reprocher aux édition In Octavo. J'ai ajouté ce PS car je ne connaissais pas cette maison d'édition et j'ai supposé que c'était le cas des lecteurs de ce blog (d'ailleurs,
personne n'a réagi avant cette semaine, alors que l'article date d'avril 2009). J'ai utilisé le conditionnel car, comme l'avait souligné le commentaire précédent, je n'ai pas posé la question à
Perrine Luc ou aux éditions In Octavo. Ce n'était pas le plus important pour moi : je voulais juste souligner que quel que soit le contrat, le travail était correct.

Maintenant, je comprends votre réaction et votre souhait de défendre votre image par rapport à l'évolution de votre politique d'édition. Si vous le souhaitez, je suis prêt à vous envoyer par e-mail
une interview sous forme de questions, que je publierai ensuite sur ce blog. Cela sera l'occasion d'échanger de manière constructive et de mieux faire connaître votre maison d'édition. Si vous en
êtes d'accord, vous pouvez me contacter directement, grâce au lien de contact situé sur le blog.

Bien cordialement,
Reno

[Mariléti]

Bonjour, les Editions In Octavo ont, depuis la page Blognot, été reprises et il me semble que la politique d'édition a largement évolué. Mais vous pouvez demander de plus amples précisions tant à
l'auteur qu'à son nouvel éditeur ? Bien cordialement.

[Reno]

@ Mariléti : Bonjour,
Merci pour ce complément. Il me semblait intéressant de signaler les informations fournies par BlogNot, de manière à apporter quelques données supplémentaires sur cet éditeur peu connu. Je suis
d'ailleurs d'accord avec ce qu'il dit sur le travail fourni par In Octavo. Après, ce qui m'intéresse surtout, c'est le livre de Perrine Luc et son contenu. Et de côté là, je suis totalement
satisfait.
Bien cordialement.