11 novembre 2009
3
11
/11
/novembre
/2009
00:00
Ismaïl est en cinquième. Son cauchemar débute quand Amin le traite de pédé. Tous ses camarades de classe s'y mettent ensuite.
Ismaïl ne le supporte pas. Ces insultes créent en lui un grand malaise et il s'isole de plus en plus. Ce qui le trouble, c'est qu'il commence à s'interroger sur sa sexualité.
Il y a pourtant quelqu'un qui peut l'aider. C'est sa voisine, qui est aussi sa prof de français, et qui est lesbienne. Pourtant, il n'ose pas car il s'est ligué avec les autres élèves en classe.
Pour pouvoir faire taire les insultes et se sentir mieux, Ismaïl devra néanmoins se confier à quelqu'un...
Dans ce récit, les sujets de l'homosexualité et le questionnement autour de la sexualité est très bien traité. Ismaïl, suite aux insultes dont il est victime, s'interroge sur la vérité qu'elles peuvent contenir. C'est cela qui crée en lui un sentiment de mal-être.
Il a la chance d'être bien entouré. Déjà par ses parents, qui sont tolérants et ouverts à la discussion. Ensuite par sa prof de français qui, tout en assumant sa sexualité, ne rencontre pas moins de difficultés. Les élèves de sa classe et ses amis ne sont pas d'un grand secours : soit ils passent du côté des bourreaux, soit ils manquent de tact. Cette situation me paraît très réaliste.
Les illustrations de Monike Czarnecki accompagnent très bien l'ensemble. Elle sait ajouter les détails nécessaires pour souligner l'état d'esprit des personnages.
Comme toujours chez Rue du Monde, le but est d'amener les enfants à réfléchir, sans jamais juger ni prendre partie. Et avec ce titre, c'est réussi.
L'avis très enthousiaste de Canel.
A partir de 11 ans.
Je ne pense qu'à ça / Karim Ressouni-Demigneux ; ill. Monike Czarnecki. - Rue du monde, 2009. - Collection Roman du monde.
Ismaïl ne le supporte pas. Ces insultes créent en lui un grand malaise et il s'isole de plus en plus. Ce qui le trouble, c'est qu'il commence à s'interroger sur sa sexualité.
Il y a pourtant quelqu'un qui peut l'aider. C'est sa voisine, qui est aussi sa prof de français, et qui est lesbienne. Pourtant, il n'ose pas car il s'est ligué avec les autres élèves en classe.
Pour pouvoir faire taire les insultes et se sentir mieux, Ismaïl devra néanmoins se confier à quelqu'un...
*****
Il s'agit de la deuxième histoire d'Ismaïl écrite par Karim Ressouni-Demigneux. A première vue, il s'est inspiré de sa situation familiale car l'auteur et son personnage ont un père marocain et une mère bourguignonne.Dans ce récit, les sujets de l'homosexualité et le questionnement autour de la sexualité est très bien traité. Ismaïl, suite aux insultes dont il est victime, s'interroge sur la vérité qu'elles peuvent contenir. C'est cela qui crée en lui un sentiment de mal-être.
Il a la chance d'être bien entouré. Déjà par ses parents, qui sont tolérants et ouverts à la discussion. Ensuite par sa prof de français qui, tout en assumant sa sexualité, ne rencontre pas moins de difficultés. Les élèves de sa classe et ses amis ne sont pas d'un grand secours : soit ils passent du côté des bourreaux, soit ils manquent de tact. Cette situation me paraît très réaliste.
Les illustrations de Monike Czarnecki accompagnent très bien l'ensemble. Elle sait ajouter les détails nécessaires pour souligner l'état d'esprit des personnages.
Comme toujours chez Rue du Monde, le but est d'amener les enfants à réfléchir, sans jamais juger ni prendre partie. Et avec ce titre, c'est réussi.
L'avis très enthousiaste de Canel.
A partir de 11 ans.
Je ne pense qu'à ça / Karim Ressouni-Demigneux ; ill. Monike Czarnecki. - Rue du monde, 2009. - Collection Roman du monde.